Poème

Votre pays, votre terre, votre mère.
Un au revoir, un dernier soir, un cœur d’espoir.

Aujourd’hui vous vous rapprochez du fleuve majestueux
Doucement vous parcourrez la route vers votre coin de pays
En défilant près des villes et villages votre cœur sera épris
De souvenirs multiples vécus sur ce trajet merveilleux

Puis les couleurs du fleuve vont clairement se définir
Les villages le bordant se succèdent dans le paysage
Le décor se transforme comme un grand personnage
Il s’habille simplement se laissant par les touristes chérir

Le bas du fleuve ainsi appelé par les gens avec amour
Va s’offrir à vous comme il ouvre ses bras chaque jour
Votre coin d’enfance va vous accueillir une nouvelle fois
Un évènement particulier vous y ramène cette fois

La terre qui vous a vue grandir au sein d’une famille nombreuse
Va vous accueillir avec les vôtres pour une occasion spéciale
Votre maman vous rassemble maintenant qu’elle est heureuse
Un au revoir non sans peine pour cette rencontre finale

Mais l’air de la mer rafraîchit les peines et les tourments
Ce vent du fleuve emporte avec lui chagrins et soucis
Au large on imagine les bras de votre chère maman
Qui accueille les hommages de ses enfants chéris

Allez marcher sur la grève toute printanière
Respirez les parfums du fleuve que votre mère a versés
Par tous les labeurs de sa riche vie durement traversée
Aspirez les forces énergisantes de son cœur de mère

Oui elle entendra vos souvenirs de jeunesse
Elle sourira de tous vos récits de prouesses
Mais surtout elle vous aimera comme toujours
En vous accueillant pour cet au revoir dans l’amour

Oui un jour vous êtes sortis de son sein
Maintenant elle est dans un nid céleste avec les saints
Difficile est le départ d’une mère après toute une vie
Laissez le temps consoler votre cœur elle vous protège ici
Elle est avec vous dans ce départ.

Pour les enfants de Gertrude
Par :  Pierrette Plante, Asbestos

Merci Pierrette :   Norbert